mardi 1 mars 2011

A quoi sert mon Ipad ou Pourquoi dépenser 600 euros ?

L'Ipad fait rêver tout le monde mais personne ne sait vraiment pourquoi. L'iphone sert à téléphoner, l'IPod à écouter de la musique, le IBook est un ordinateur portable... et l'Ipad ?

L'Ipad c'est le marketing de Apple au service de la consommation. C'est un vrai phénomène de mode. John Swansburg, journaliste cultural à Slate.com, nous explique qu'il a lui même acheté un Ipad "parce que tout le monde autour de moi semblait s’en être fait offrir un pour Noël, et, bon, je me sentais un peu seul".

Il s'interroge maintenant sur l'utilité de celui-ci: "Je ne crois pas que l’iPad soit absolument inutile. Il ne fait aucun doute qu’avec, surfer sur Internet depuis le canapé est beaucoup plus facile. Même si mon ordinateur portable est relativement mince, il n’est quand même pas pratique à trimballer dans tout l’appartement. Mais suis-je le genre de personne à payer 600 dollars pour m’épargner l’effort de débrancher quelques câbles USB de temps en temps?".

Mais ce qui est réeelement interessant dans cet article, ce sont les commentaires de ses collègues sur l'utilité de l'Ipad. Finallement, c'est un peu comme le "Cillit Bang" (Nettoyant super puissant équivalent du KH7), ça remplace tout le reste des produits existants mais en fait pas vraiment...

Voici une selection des réponses à la question: Je hais mon iPad. Qu’est-ce que j’ai fait de travers?

E.T: T’as qu’à me le donner.

J.G: Le problème est peut-être que tu lui demandes d’être davantage qu’un jouet. Ce n’est pas un objet «utile» au sens strict, sauf pour voyager. En revanche, les jeux sont super.

C.D: Télécharge ces applis: Flipboard, Flud, Instapaper, NYT, NPR, WaPo, Slate, Wikipanion, Twitter, Google, ABC Player, WikiTunes. Peut-être aussi IM+ si tu utilises Gchat ou un autre service de messagerie instantanée. Donne l’adresse mail à laquelle tu te fais envoyer tes newsletters. Et achète des iBooks. iTunes propose aussi un clip de musique gratuit par semaine, qu’il vaut la peine de regarder au moins une fois. Inscris-toi à la newsletter hebdomadaire d’iTunes de location de films à 99 cent.

E.T: Marie-toi. Comme ça tu pourras t’en servir pour ignorer ta femme.

J.T: Ou tu peux choisir d’être attentionné et utiliser l’appli Kindle de ton iPad pour lire au lit. Elle est bien plus discrète que le vrai Kindle.

T.J: Le mien est à côté de la télé et me permet de partager rapidement des vidéos que les gens m’envoient sur YouTube, de faire des recherches, d’utiliser Beejive pour réunir dans une même fenêtre tous mes chats, AIM, Facebook, Google, de gérer directement mes scripts, d’écrire, d’organiser mon calendrier, de regarder des films au lit, de faire des playlists avec BeatMaker, de gérer ma Dropbox, de prendre des notes pendant les réunions, de lire les journaux et les magazines et de jouer.
À mon avis tu t’y prends mal.

T.N: Moi j’ai fini un tas de livres sur mon iPad. C’est un support extraordinaire pour lire des livres, (...), des magazines et des fichiers en PDF, et je commence à me dire que c’est même mieux que le papier pour lire le journal. Et puis il accorde le don merveilleux de l’illumination, ce qui n’a pas de prix pour les gens comme moi qui ont dépassé les 45 ans, ou pour quiconque a déjà essayé de lire dans un restaurant obscur, une chambre d’hôtel mal éclairée ou dans le noir quand il y a quelqu’un qui dort à côté.
L’iPad est parfait pour lire ses mails, mais c’est vrai qu’il est à peine mieux qu’un iPhone pour les écrire. Le secret pour être conquis par son iPad, c’est de ne pas s’attendre à vivre une expérience interactive avec (...).

A.B: Franchement, je suis du même avis que Swansburg. J’ai trouvé très peu d’utilisations de l’iPad qui ne me fassent pas regretter le temps où je n’avais pas dépensé mon argent (...).

C.L: Naturellement, l’utilité que l’on y trouve dépend totalement des besoins de chacun et des circonstances—et des appareils que tu possèdes déjà. Moi je n’ai pas d’ordinateur portable, donc l’iPad est dorénavant l’ordinateur le plus portable que j’aie (sans compter mon iPhone). Je passe déjà toute ma journée enchaîné à un ordinateur de bureau, et je suis incapable de lire quoi que ce soit pour mes loisirs sur un écran. La dernière chose dont j’ai envie en rentrant chez moi c’est de m’affaler devant un autre ordinateur. Ca fait des années que je n’ai pas lu un long article de magazine sur ordinateur. Je ne lis presque jamais le New York Times online, et comme je n’achète pas non plus le vrai journal, je le lisais rarement. Maintenant, je le lis tous les jours.
L’écran de l’iPhone est si petit que je n’aime pas surfer sur le Web avec, je n’ouvre donc jamais de liens postés sur Twitter ou qu’on m’envoie par mail. Surfer sur Internet avec l’iPad est peut-être encore plus agréable que sur un ordinateur portable ou de bureau, c’est donc déjà mon support préféré pour ça. Pour la première fois de ma vie, j’apprécie d’utiliser Twitter. En outre, la mémoire de mon iPhone est trop petite pour contenir beaucoup de musique, et l’écran n’est pas assez grand pour permettre de visionner des vidéos de façon vraiment confortable.
Je suis sûr que je pourrais continuer à en parler, mais je ne l’ai que depuis deux semaines. Cet appareil comble presque parfaitement le trou en forme d’iPad qu’il y avait dans ma vie. J’ai passé six mois à jouer au jeu de «si j’avais un iPad» avant de m’en procurer un, ce qui fait que j’étais assez certain que j’en aurais un usage immédiat.

J.D: Je suis violemment mitigé sur la question. Je n’avais pas vraiment envie d’un iPad, mais ma femme m’en a offert un pour la fête des pères pour me récompenser d’être un papa si formidable (et aussi pour que je sois occupé ailleurs et que je ne fasse pas n’importe quoi avec les gosses). J’aime batifoler dessus, presque plus que sur mon ordinateur (...).
Il y a aussi de très chouettes applis pour diffuser de la musique, et quand nous avons fait beaucoup de route ces dernières vacances, j’ai passé des heures à consulter des infos sur les petites villes que nous traversions, les batailles qui s’y étaient déroulées ou les gens célèbres qui y étaient nés.
Pour le travail en revanche, l’iPad n’est pas seulement une mauvaise chose, il réduit nettement la productivité. L’un des grands avantages du nouveau Web c’est qu’on peut manipuler soi-même du texte, mais l’iPad vous traite comme un enfant (un peu comme iTunes vous traite comme un gosse avec votre propre musique). Je ne peux pas copier du texte de l’appli du New York Times ni de celle du Washington Post, ni de la plupart des autres applications d’ailleurs. Et le faire depuis une page Web sur Safari est si long qu’on aurait le temps de se faire une tasse de thé dans l’intervalle. J’ai l’impression de passer tout mon temps à tapoter l’écran pour essayer de forcer la petite boîte bleue à m’obéir. De chercher sans arrêt l’introuvable bouton au fond de la boîte à couture.
C’est super de pouvoir télécharger la plupart des livres et de les transporter facilement mais… j’aime bien annoter les livres (même les romans) et il est presque impossible de le faire avec l’iPad. C’est comme manger un bonbon avec le papier.
Les enfants adorent l’iPad. Ensemble nous jouons à de nombreux jeux mathématiques et à des jeux de mots. J’en ai téléchargé beaucoup, mais moi, il n’y a que les échecs qui m’aillent vraiment. Tous les autres n’ont l’air d’être qu’en une seule dimension, même s’ils sont très jolis, ce qui dans un sens décrit bien l’iPad.

Découvrez l'intégralité de l'article ici.

1 commentaire:

  1. Si vous n'aimez pas votre I-Pad, vous pouvez toujours le passer au "mixer": http://www.youtube.com/watch?v=lAl28d6tbko&feature=player_embedded

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